• Joe Biden, John Podesta (USA)
  • Xi Jinping, Liu Zhenmin (Chine)
  • Narendra Modi (Inde)
  • Emmanuel Macron (France)
  • Ursula von der Leyen (EU)
  • Keir Starmer (UK)
  • Christine Lagarde (BCE)
  • Jerome Powell (FED)
  • Simon Stiell (UNFCCC)
  1. Système de gouvernance climatique mondiale : Des réunions inter-COP trimestrielles des dirigeants mondiaux (G7, G20) devraient se concentrer sur les questions liées au climat pour accélérer le processus de prise de décision et améliorer le suivi.
  2. Engagement sur le méthane de la COP 28 issu de l’industrie énergétique mondiale : Cet engagement doit être étroitement surveillé avec des investissements supplémentaires nécessaires pour réduire les émissions de méthane de l’industrie de 75 % d’ici 2030.
  3. Contributions déterminées au niveau national (NDC) des 10 plus grands émetteurs mondiaux : Elles devraient être élaborées avant 2025, avec des objectifs plus ambitieux pour réduire les émissions de 43 % d’ici 2030 et de 60 % d’ici 2035, par rapport aux niveaux de 2019. Les CDN doivent inclure l’ensemble des politiques (normes et réglementations, subventions et incitations, tarification et taxation) associées à une tarification du carbone.
  4. Plans de transition obligatoires : Dans le cadre de nouvelles NDC plus ambitieuses, des plans de transition obligatoires, alignés sur les objectifs de l’Accord de Paris, devraient être prescrits aux entreprises du monde entier, au-delà des seuils d’applicabilité de la directive CS3D de l’UE. Les gouvernements devraient notamment prioriser les investissements dans les infrastructures énergétiques et le soutien à l’adoption des véhicules électriques.
  5. Limitation de la distribution des dividendes : En l’absence d’un tel plan de transition audité, la distribution des dividendes et le rachat d’actions devraient être plafonnés, par exemple à 20 % du revenu net. Les secteurs les plus critiques, tels que la production d’énergie, devraient être ciblés en premier. Les plans de transition devraient inclure une tarification interne du carbone adéquate.
  1. Banques centrales : Elles devraient être mandatées pour proposer des taux d’intérêt à 0 % ou très bas pour les projets d’énergie verte, y compris les infrastructures énergétiques, aussi longtemps que nécessaire pour aligner les nations développées et en développement sur le scénario de zéro émission nette.
  2. Développement du financement privé : Établir les conditions nécessaires pour développer le financement privé dans les pays en développement par le biais de l’assurance mondiale des risques ainsi que par une régulation locale sécurisée.
  1. Augmenter la R&D : Augmenter la recherche et le développement pour développer des solutions permettant d’atteindre les objectifs de 2050 (ex. : batteries, hydrogène, carburants durables, CCUS) en obligeant les grandes entreprises des secteurs à forte intensité carbone à investir un minimum de 10 % de leurs flux de trésorerie nets.
  2. Accroitre certaines subventions : Augmenter les subventions pour intensifier les efforts dans la géothermie, le stockage thermique et le biogaz. Les entreprises pétrolières et gazières devraient se voir prescrire des objectifs croissants pour la production de biogaz en tant que pourcentage des ventes de gaz fossile.
  3. Investir dans les données et la modélisation climatique : Augmenter l’investissement dans les données et la modélisation climatique, notamment pour mieux comprendre les scénarios de points de basculement, les causes et les conséquences du déséquilibre énergétique récent de la Terre. Renforcer les études sur la sensibilité des impacts à un réchauffement additionnel par rapport aux objectifs mondiaux, afin de justifier encore mieux les efforts nécessaires pour l’atténuation.

Merci à toute l’équipe: Marie-Sylvie, Philippe, Bernard, et Noel, pour ces 2 mois de préparation et de brainstorming qui ont vocation à nourrir la gouvernance mondiale pour le Climat!

La synthèse par l’UNEP de son rapport Emissions Gap Report 2024:

Mais le chemin s’est extrêmement rétréci!