En prévision de la COP 30, à laquelle nous participerons, nous adressons aux grands leaders mondiaux suivants:
- Xi Jinping, Li Junhua (Chine)
- John Kerry, Jerome Powell (FED) (USA)
- Narendra Modi (Inde)
- Ursula von der Leyen (EU)
- Christine Lagarde (BCE)
- Emmanuel Macron (France)
- Keir Starmer (UK)
- Simon Stiell (UNFCCC)
Notre APPEL À L’ACTION , issu de notre 4ème “Quaterly Climate Review” de 2025.
Pour télécharger le résumé de notre approfondissement (QCR 4) du 3e trimestre sur les 5 domaines clés pour le Climat: C’est ici
Cet appel est d’autant plus pressant que l’UNEP vient de délivrer dans son Emissions Gap Report 2025 un constat des plus alarmants sur la trajectoire mondiale de décarbonation


RENFORCER LE VOULOIR-FAIRE :
Une coopération plus étroite, des ambitions supérieures
- Système de gouvernance climatique mondiale : Des réunions inter-COP trimestrielles des dirigeants mondiaux devraient se concentrer sur l’urgence climatique pour accélérer le processus de prise de décision et améliorer le suivi.
- Engagement sur le méthane de la COP 28 issu de l’industrie énergétique mondiale : Cet engagement doit être étroitement surveillé avec des investissements supplémentaires nécessaires pour réduire les émissions de méthane de l’industrie de 75 % d’ici 2030. Une convention mondiale devrait être initiée pour rehausser les règlementations locales.
- Contributions déterminées au niveau national (NDC) des 10 plus grands émetteurs mondiaux : Elles devraient être finalisées avant 2025, avec des objectifs plus ambitieux pour réduire les émissions de 43 % d’ici 2030 et de 60 % d’ici 2035, par rapport aux niveaux de 2019. Les CDN doivent inclure l’ensemble des politiques (normes et réglementations, subventions et incitations, tarification et taxation) associées à une tarification du carbone.
- Plans de transition obligatoires : Dans le cadre de nouvelles NDC plus ambitieuses, des plans de transition obligatoires, alignés sur les objectifs de l’Accord de Paris, devraient être prescrits aux entreprises du monde entier, au-delà du périmètre initial de la directive CS3D de l’UE. Les gouvernements devraient notamment prioriser les investissements dans les infrastructures énergétiques et le soutien à l’adoption des véhicules électriques.
- Limitation de la distribution des dividendes : En l’absence d’un tel plan de transition audité, la distribution des dividendes et le rachat d’actions devraient être plafonnés, par exemple à 20 % du revenu net. Les secteurs les plus critiques, tels que la production d’énergie, devraient être ciblés en premier. Les plans de transition devraient inclure une tarification interne du carbone adéquate.
RENFORCER LE POUVOIR-FAIRE :
Faciliter le financement des projets verts dans le monde entier
- Banques de développement multilatérales : Elles devraient être mandatées pour proposer des taux d’intérêt à 0 % ou très faibles pour les projets d’énergie verte, y compris les infrastructures énergétiques, aussi longtemps que nécessaire pour aligner les nations développées et en développement sur le scénario de zéro émission nette. La charge devrait en être assumée par les pays développés (UE…)
- Développement du financement privé : Établir les conditions nécessaires pour développer le financement privé dans les pays en développement par le biais de l’assurance mondiale des risques ainsi que par une régulation locale sécurisée.
RENFORCER LE SAVOIR-FAIRE:
Développer les innovations et les capacités
- Augmenter la R&D : Augmenter la recherche et le développement pour développer des solutions permettant d’atteindre les objectifs de 2050 (ex. : batteries, hydrogène, carburants durables, CCUS) en obligeant les grandes entreprises des secteurs à forte intensité carbone à investir un minimum de 10 % de leurs flux de trésorerie nets.
- Accroitre certaines subventions : Augmenter les subventions pour intensifier les efforts dans la géothermie, le stockage thermique et le biogaz. Les entreprises pétrolières et gazières devraient se voir prescrire des objectifs croissants pour la production de biogaz en tant que pourcentage des ventes de gaz fossile.
- Investir dans les données et la modélisation climatique : Augmenter l’investissement dans les données et la modélisation climatique, notamment pour mieux comprendre les scénarios de points de basculement, les causes et les conséquences du déséquilibre énergétique récent de la Terre. Renforcer les études sur la sensibilité des impacts à un réchauffement additionnel par rapport aux objectifs mondiaux, afin de justifier encore mieux les efforts nécessaires pour l’atténuation.
https://lesateliersdufutur.org/wp-content/uploads/2025/11/ADFQCR4-VF.pdf
Merci à toute l’équipe: Marie-Sylvie, Philippe, Bernard, et autres, pour ces 2 mois de préparation et de brainstorming qui ont vocation à nourrir la gouvernance mondiale!
