L’ISS Board a appelé nos commentaires sur l’internationalisation des quelques 1000 indicateurs Climat du SASB pouvant enrichir son projet de reporting qui sortira ce lundi. Ils visent à mieux caractériser les impacts Climat des entreprises regroupées en près de 50 secteurs d’activité.

L’intention initiale est louable mais le contexte actuel ne permet plus un tel luxe de détail

  • Nous sortons In extremis d’un « tunnel » européen de turbulences autour du reporting de durabilité jugé trop lourd notamment t’en Allemagne,
  • La commission européenne a demandé à l’Efrag de différer la fabrication d’un reporting supplémentaire spécifique à chaque secteur d’activité.

Notre position est constante: Less is more!

En juillet dernier, nous répondions à l’EFRAG et à l’ISSB que charger la mule avec trop d’indicateurs fait reculer devant l’obstacle.

Alourdir les exigences est aujourd’hui clairement contre-productif – sauf pour les consultants et auditeurs:

  • les indicateurs du SASB demandés sont tous rétrospectifs alors que le futur est prioritaire,
  • Le temps managerial et les ressources sont mieux employés à développer des stratégies ambitieuses qu’à se préoccuper de communication,
  • Le lobbying adverse inéluctable en cas de surcharge ne peut que retarder l’application d’un cadre urgentissime: la réputation des entreprises et la pression concurrentielle sont parmi les meilleurs leviers pour rehausser les efforts de décarbonation.

Mais pas de critique sans construction : Nous proposons aussi une taxonomie simplifiée qui aurait le grand mérite de la concision et de la précision. 

Tout est dans notre lettre à la fondation IFRS!